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Réforme des retraites 2023 : les mesures phares

Rédaction : Claire Viel - Mise à jour : 19 janvier 2023 à 10h04

Temps de lecture estimé à : moins d'une minute

Réforme des retraites 2023

Alors que les syndicats se mobilisent pour une première journée d’action contre la réforme des retraites, retour sur les grandes mesures présentées par Elisabeth Borne lors de sa conférence de presse du 10 janvier dernier.

 

Partir en retraite à 64 ans

L’âge légal de départ en retraite des salariés, des fonctionnaires et des indépendants sera relevé progressivement de 62 à 64 ans. À partir du 1er septembre 2023, cet âge reculera en effet de 3 mois chaque année jusqu’en 2030.

La retraite à 55 ans pour les travailleurs handicapés et la retraite à 62 ans pour les personnes en invalidité sont toutefois maintenues.

 

L’allongement de la durée de cotisation

À partir de 2027, il sera nécessaire d’avoir cotisé 172 trimestres, soit 43 ans, pour bénéficier d’une pension taux plein sans décote.

Jusqu’alors ce sont 168 trimestres et 42 ans cotisés qui étaient nécessaires.

 

Une pension minimale à 1 200 €

La pension minimale des retraités présentant une carrière complète sera revalorisée à hauteur 1 200 € bruts mensuels soit 85 % du SMIC net dès l’entrée en vigueur de la réforme.

Le Gouvernement met ainsi en avant la revalorisation de 2 millions de retraites modestes.

 

La prise en compte des carrières longues

Un départ en retraite avant 64 ans sera possible pour les personnes qui ont commencé à travailler tôt.

Les salariés ayant commencé avant 20 ans pourront en effet partir à 62 ans, ceux qui ont commencé avant 18 ans auront la possibilité de partir à 60 ans et ceux qui ont débuté leur carrière avant 16 ans pourront partir à 58 ans.

Afin d’améliorer la pensions des femmes aux carrières interrompues par l'éducation des enfants, le congé parental permettra désormais de valider jusqu’à 4 trimestres de cotisation.

 

De nouveaux critères de pénibilité

Une visite médicale sera mise en place pour les actifs exposés à des postures pénibles, du port de charge lourde ou des vibrations mécaniques. La médecine du travail pourra alors se prononcer sur un une retraite à 62 ans et non à 64 ans. On note toutefois que l’exposition aux agents chimiques n’a pas été retenue comme critère de pénibilité.

Le travail de nuit pourra quant à lui donner lieu à un départ anticipé à partir de 100 jours par an contre 120 à l’heure actuelle.

Les fonctionnaires des catégories dites actives (policiers, pompiers, aides soignants…) continueront à bénéficier d’une retraite anticipée en raison de leur exposition aux risques.

 

Disparition de régimes spéciaux

Une majorité de régimes spéciaux seront alignés sur le régime général via la clause du grand-père, permettant de n’appliquer la réforme qu’aux nouveaux salariés.

Les régimes impactés sont notamment ceux de la RATP, de la Banque de France, les industries gazières ou encore les Clercs de notaire. Sont toutefois exclus de la réforme, les régime des marins, de l’Opéra de Paris ou de la Comédie Française.

 

Soutenir l’emploi des seniors

Dernière mesure phare, la création d’un index des seniors dans les entreprises de plus de 300 salariés va être mis en œuvre dès cette année. Cet indice mesurant la proportion de salariés âgés au sein de l’entreprise vise à dénoncer les abus et pourrait donner lieu à des sanctions.

La retraite progressive et le cumul emploi-retraite devraient par ailleurs bénéficier d’avancées et d’assouplissements.

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