Introduction
Lorsque la population est vieillissante, le risque de prévalence de la maladie de Parkinson est accru. Si aucune solution de prévention avérée n’existe à ce jour, il est cependant possible de mettre à distance les facteurs de risque.
La meilleure prévention : une bonne hygiène de vie
Il est prouvé qu’une alimentation saine et équilibrée assortie d’un exercice physique régulier retarde la survenue de la maladie.
Pour un bon fonctionnement de son corps et de son cerveau et s’assurer un apport correct en vitamines, oligo-éléments et sels minéraux, il est conseillé de privilégier les fruits, les légumes, les oléagineux et le poisson. Il est également recommandé autant que possible de bannir la nourriture industrielle au profit d’une alimentation biologique et de saison, afin de limiter l’exposition aux toxiques (pesticides, insecticides, polluants), facteurs de risque avérés.
Le petit truc : les personnes âgées n’ont souvent pas la sensation de soif et oublient fréquemment de boire. Garder à portée de main une petite gourde isotherme permettra de s’hydrater suffisamment, en se fixant un nombre de gourdes à boire par jour en fonction du volume de celle-ci.
L’exercice physique régulier est essentiel car il entretient le corps, le cœur, les muscles et les articulations et permet la sécrétion de la dopamine. La natation, le vélo, la gym douce ou encore la marche sont des activités accessibles quels que soient l’âge et la condition physique.
Se prémunir contre le stress est également un atout : méditation, thérapies douces, contacts répétés avec la nature contribuent à un bon équilibre cérébral et physiologique.
L’effet protecteur de certaines substances
Certaines études récentes mettent en avant l’effet protecteur de certaines substances. Ainsi, la caféine et la théine, consommées à raison d’une à quatre tasses de café ou de thé vert par jour, auraient des vertus préventives, principalement chez les hommes.
La nicotine posséderait également un effet préventif, ce qui expliquerait le résultat positif des traitements à la belladone, une plante qui en contient. Pour autant, le tabagisme, parce qu’il affaiblit le système immunitaire, est à proscrire impérativement.
Un apport en vitamine B6, qui joue un rôle dans la synthèse de la dopamine et réduit l’homocystéine –un acide aminé toxique pour les neurones–, permet de réduire de 35 % le risque de développer la maladie de Parkinson.
L’action des antioxydants et notamment des flavonoïdes, que l’on trouve dans les fruits rouges, le vin rouge, l’aubergine, les haricots noirs, permet de réduire le risque de 40 % chez les hommes et de 24 % chez les femmes.
Enfin, certaines études ont montré que la prise régulière d’ibuprofène un anti-inflammatoire non stéroïdien, pouvait réduire de 25 % le risque de contracter la maladie, mais l’effet neuroprotecteur de la molécule est encore à l’étude.