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Rédaction : Emmanuelle Martin - Mise à jour : 11 juillet 2019 à 13h46

Temps de lecture estimé à : moins d'une minute

Introduction

La maladie de Parkinson est une maladie neurologique dégénérative chronique, pour laquelle il n’existe pas à ce jour, de traitement curatif. Les traitements visent donc à soulager les symptômes et à ralentir l’évolution de la maladie.

Les traitements médicamenteux de Parkinson

On les appelle dopaminergiques car leur action vise à pallier le déficit en dopamine et ce, de trois manières :

 

  •  administrer une substance qui se transforme en dopamine : c’est le cas de la Levodopa (L-DOPA), le médicament le plus utilisé sur les symptômes moteurs. Il est couplé avec une molécule permettant de réduire la transformation en dopamine dans l’intestin et dans le flux sanguin afin de limiter les effets secondaires.

Le principal défaut de la L-DOPA est que son effet se modifie au cours du temps, ce qui entraîne des dyskinésies (mouvements involontaires) jusqu’à ne plus être efficace au bout de quelques années.

  • administrer une substance qui imite l’action de la dopamine : c’est le cas des médicaments dits agonistes dopaminergiques : moins efficaces que la L-DOPA, ils sont prescrits en premier lieu aux sujets jeunes, pour retarder la survenue de dyskinésies.
  • administrer une substance qui enraye la dégradation de la dopamine : c’est le cas de la sélégiline et de la rasagiline, deux molécules qui inhibent l’action de l’enzyme destructeur de la dopamine. Elles peuvent remplacer la L-DOPA en début de maladie.

 

Très lourds, ces traitements entraînent de nombreux effets secondaires : nausées, vomissements, dyskinésies, voire troubles du comportement et addiction à la L-DOPA.

Le traitement chirurgical de Parkinson

La chirurgie : le recours à la chirurgie est palliatif –il ne protège pas de l’évolution de la maladie– et concerne deux types de traitement :

 

  •  l’injection de GNDF (une protéine agissant sur la vie et la croissance des neurones) par installation d’un port directement à la base du cerveau.
  •  la stimulation cérébrale profonde par l’implantation d’électrodes dans le cerveau reliées à un neurostimulateur. Cette technique permet, comme la L-DOPA, d’atténuer les symptômes moteurs de la maladie. Couplée au traitement médicamenteux, elle permet d’alléger celui-ci et ainsi de réduire les effets secondaires. En revanche, s’agissant d’une intervention lourde, elle est réservée aux patients ne présentant pas de troubles cognitifs ni psychiatriques.

Les traitements paramédicaux de la maladie

La prise en charge du patient étant globale, le recours aux solutions paramédicales permet de compléter les traitements médicaux :

 

  •  Une rééducation physique et orthophonique est prescrite pour les problèmes moteurs (kinésithérapie, ergothérapie), les troubles de la parole et de la déglutition.
  • La pratique d’une activité physique régulière fait partie intégrale du traitement : elle permet d’assouplir les articulations, de travailler la mobilité et l’équilibre et grâce à la sécrétion naturelle de dopamine, de limiter les effets secondaires.
  • La méditation et la sophrologie combattent les effets du stress et aident à gérer la douleur.

 

Bon à savoir : la maladie de Parkinson étant considéré comme une Affection de Longue Durée (ALD), les soins prescrits sont remboursés à 100 % par l’Assurance Maladie.

Les traitements expérimentaux

Les traitements en cours d’essai : Plusieurs traitements visant à enrayer l’évolution de la maladie ou à en diminuer ses effets sont actuellement à l’étude :

 

  • la stimulation magnétique transcrânienne, qui permet de délivrer des impulsions électriques via le cuir chevelu,
  • la thérapie génique, consistant à injecter dans le génome des gènes porteurs de substances protectrices des neurones,
  • la transplantation de cellules souches, pouvant en théorie compenser les cellules neuronales abîmées,
  • la stimulation électrique de la moelle épinière,
  • l’immunothérapie, destinée à stopper le processus de dégénérescence des cellules, en cours d’étude clinique,
  • l’injection de défériprone, destinée à limiter l’accumulation du fer dans certaines régions du cerveau, caractéristique des maladies neuro-dégénératives,
  • le cannabis thérapeutique, permet de soulager les symptômes moteurs de la maladie : spasticité, tremblements… mais aussi ses conséquences psychologiques telles que la dépression ou l’anxiété.

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